Franck Gérard
Septembre 2011 – septembre 2012
« Regard tendu, attentif au "presque rien", aux incidents passagers, mes instantanés captent une espèce de beauté qui n'apparaît qu'à la condition qu'on observe la nature et la vie dans ce qu'elles ont d'irréductiblement fragile et éphémère. Cette attention, qu'on peut dire minimaliste, est peut-être la manière la plus apte à mettre en évidence la dimension vitale du paysage. Le Domaine de Kerguéhennec a une forte dimension autarcique ; une nature à priori "sauvage" côtoie des cultures, un parc ou encore un arboretum. C’est une "île" où je serai captif d’un périmètre, une forme de quarantaine imposée par les seuils du domaine. À travers les saisons, je révèlerai, de septembre 2011 à septembre 2012, les usages de ce territoire physique et fictif dans ses dimensions sociales, politiques et environnementales. »
Franck Gérard, août 2012